Devil's Absolution
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 Surprise du passé ... [ PV JO & Aly ]

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Ael McFaith
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MessageSujet: Surprise du passé ... [ PV JO & Aly ]   Surprise du passé ...  [ PV JO & Aly ] EmptyLun 30 Juin - 1:03

La nuit fut riche en évènements et elle ne fessait que commencer lorsque l’irlandaise sortie de l’hôtel de Jonathan. C’est encore l’esprit embrumait que la belle brune se rendit compte qu’elle avait laissée sa voiture non loin du restaurant. Elle s’était arrêtée à quelque mètre de l’hôtel, lâchant un juron contre elle-même. Elle hésita à retourner voir Jonathan et lui demander de la ramener a sa voiture mais au même instant un taxi fit son apparition. Elle leva la main pour faire signe au véhicule de s’arrêter. C’est avec un certain empressement qu’elle monta dans le véhicule, donnant l’adresse du restaurant. L’irlandaise regardait la fenêtre de la chambre de son amant. Elle ressentait déjà un manque, une envie irrésistible d’arrêter le taxi et de courir pour rejoindre le mercenaire. Elle avait passée un moment qu’elle ne pensait plus jamais revivre de sa vie. Faire l’amour avec un être aimé était tellement mieux qu’une simple baise d’un soir. Elle se lova contre la baquette arrière, regardant a travers la vitre des images de rues mais son esprit n’enregistrait rien, elle ne pensait qu’a lui.

Le taxi s’arrêta non loin de sa voiture. Elle paya le chauffeur et sorti du véhicule pour entré dans une autre. C’était agréable de rentrer dans sa New Beetle noir qui sentait la lavande. Elle s’installa devant le volant, jeta son sac du côté passager et démarra. Sur la route, elle constata que sa main n’avait toujours pas changé de couleur. Elle était exaspérait par la douleur et décida d’aller directement à l’hôpital. Au moins, elle serait tranquille pour le reste de la soirée. Elle regarda l’heure indiquait en lumière rouge dans l’habitacle : 00 h 15. Il était tard et elle était impatiente de retrouver Jonathan. Elle appuya un peu plus sur la pétale d’accélération pour arriver rapidement au urgence. Elle se gara sur le parking, fouilla dans son sac pour prendre son arme et la laisser en sécurité dans la boite à gant. Son sac était bien plus léger et plus agréable à porter. Elle avança d’un pas rapide vers l’entrée du bâtiment, se dirigeant directement vers l’accueil pour demander si le docteur Kane était de service. Une femme de couleur, le regard sévère, lui dit que « non » et lui demanda d’attendre qu’un médecin vienne la chercher. Elle n’était pas d’humeur à jouer la fille capricieuse, elle s’installa sur une chaise au côté d’un homme qui tenait une compresse sur son œil. Ael regarda autour d’elle, il y avait qu’une dizaine de personnes autour d’elle. Il était rare de voir si peu de personne aux urgences. L’irlandaise était une adepte des lieux. Depuis son arrivée, elle en avait fait des petits tours dans une salle pour se faire recoudre une plait par balle ou désinfecter une blessure. Sans compte toute les fois où elle venait rendre visite à Meg qui la suivait pour son mal de tête. La brunette attendit une bonne vingtaine de minute avant qu’une infirmière de vienne la chercher. Elle entra dans une salle, où un jeune interne regarda sa main.

Après quelque minute, elle sortie du bâtiment avec un plâtre à la main droite. Elle s’était cassé une phalange, rien de très grave. Le médecin lui avait prescrit des antidouleurs et des jours de repos. Ael se dirigea rapidement vers sa voiture, elle commençait à avoir mal aux pieds à force de courir à droit et à gauche. Elle démarra son véhicule qui fila sur la route pour s’arrêter devant un immeuble au mur blanc. Elle se dirigea vers l’ascendeur n’ayant pas le courage de monter les étages. Son chat noir « Poupou » accueillait sa maitresse dés qu’elle ouvrit la porte. Celui-ci se prit dans ses pieds, miaulant à tue tête. « Mais oui ! Moi aussi je suis contente de te voir ». Elle attrapa l’animal dans ses bras, lui caressant la tête et le reposa à terre. Elle se dirigea vers sa chambre, se déshabillant et prenant sa douche à une vitesse hallucinante. Le plus dure fut le choix des vêtements, s’est avec beaucoup d’hésitation qu’elle se décida pour un jeans taille baisse, un pull rouge ouvert découvrant ses épaules nues. Le rouge lui allait toujours mieux au tient ainsi que le blanc. Pour ce soir, c’était le rouge, couleur de la passion et de l’amour. La belle se maquilla de façons légères, un trait noir sous les yeux pour accentuer ses prunelles. Elle changea de sac, préférant prendre le noir qu’elle pouvait mettre en bandoulière. Elle se regardait un instant dans un grand miroir, remettant correctement son pull pour qu’on voit mieux ses épaules. Elle était belle les cheveux détachés lui tombant sur les épaules dénudées. Là encore, elle hésita à attacher sa longue chevelure, après quelque minutes, elle se décida pour une queue de cheval. Elle était enfin prête !

Elle sortie de son immeuble en trompe, dévalant les escaliers avec rapidité. Elle marchait rapidement vers sa voiture et démarra. Sur la route Ael se sentait joviale et nerveuse, pourtant elle ne l’avait quittée il y a peine deux heures … et s’était déjà trop. Elle avait besoin de lui, de le sentir auprès d’elle, c’était indispensable. Elle arriva dans le quartier chinois, les rues étaient encore animées, mais d’une façon assez malsaine. La plupart de la population présente dans les rues sont les prostituées, les malfrats en tout genre et les clochards. Ce quartier n’était plus ce qu’il était ! Ael bifurqua dans une ruelle et laissa sa voiture dans un coin sombre pour éviter qu’elle ne ce fasse trop repérer par quelconque voleur. Elle descendit de son véhicule, fouilla dans son sac pour en sortie son portable qui indiquait : 2 h 05. Jonathan ne l’avait pas appelé, surement parce qu’il se doutait qu’il lui faudrait du temps pour se soigner et se changer, c’est du moins ce que supposait la jolie brunette qui sortie de la ruelle pour prendre à gauche et se diriger vers le O’Brady’s.

C’était sans conteste son pub préférait, surement parce qu’il représentait si on peu dire l’Irlande. De la musique s’élevait du bar, des chants et un bruit assourdissant de paroles. L’endroit était bondé et s’était bien la première fois depuis qu’elle venait qu’il y avait autant de monde. Donc elle entra dans l’établissement, se dirigeant vers naturellement vers le bar, essayant de se frayer un chemin entre les personnes présentent. Elle s’accouda au bar, levant sa main pour appelé le barman.


« Qu’est ce qui ce passe ? » demanda t’elle à voix haute au barman qui s’était directement approcher de la jolie brunette.
« C’est le mariage de la fille de John » répondit il en se penchant le plus possible vers Ael pour qu’elle puisse l’entendre. John était un ami de longue date du propriétaire des lieux et aussi un habituer. La famille de John n’avait pas beaucoup d’argent, c’est pourquoi le propriétaire à accepter de laisser les mariés faire leur petite fête. Ael leva la tête comprenant mieux tout cet enthousiasme. « Tu veux commander quelque chose ? » ajouta t’il. Ael lui fit signe que non de la tête et se retourna pour voir si le mercenaire était déjà arrivé. Elle avança dans la foule, les mariés était en train de danser au centre de la pièce, les autres convives les avaient rejoins. Elle chercha un moment Connor des yeux mais celui-ci n’était apparemment pas là. Elle décida de rebrousser chemin et de s’installer prés du bar, à quelque mètre de l’entrée. Au moins de cette manière, elle apercevrait plus facilement l’homme de sa vie.
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Jonathan Connor
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MessageSujet: Re: Surprise du passé ... [ PV JO & Aly ]   Surprise du passé ...  [ PV JO & Aly ] EmptyMar 1 Juil - 8:25

Après de longues minutes à rester immobile, plongé dans ses pensées, rendu amorphe par l’intensité de ses réflexions, Jonathan avait fini par somnoler sur place d’un sommeil sans rêve. Et après un peu plus d’une heure de repos, il se réveilla sur une impression de solitude, encore tout engourdi par son court répit, se retourna lentement sur le dos, s’étira nonchalamment comme un gros chat, puis comprit la raison de cette poignante impression : Ael était là, il n’y a pas si longtemps, et maintenant elle n’y était plus. Retour au point de départ, comme après un rêve où on arrivait à acquérir ce que l’on désirait le plus au monde mais qu’au réveil on réalise avoir les mains vides en vérité…

Ou peut-être pas : le souvenirs du moment lui revint en entier et le mercenaire se souvint que rien n’était réellement terminé, un sourire heureux d’adolescent emporté et abruti par le premier amour prenant place sur ses lèvres en se remémorant leur petit rendez-vous dans cet établissement irlandais. En ricanant doucement pour lui-même, il bondit hors du lit avec agilité malgré son volume, balayant la chambre de ses yeux couleur de givre pour tenter de se souvenir de ce qu’il devait faire pour reprendre ses préparatifs où il les avait laissé. Ironiquement, McFaith et lui ne s’étaient pas donné d’heure exacte pour leur rendez-vous : elle était courageuse si elle mettait ses espoirs sur la ponctualité d’un homme à qui on laisse le champs libre… ou du moins à un homme autre qu’un Connor impatient de retrouver la femme…

Ce fut donc après peu de temps que Jon sortit de l’hôtel et se dirigea vers sa rutilante voiture. Il avait usé de tout son jugement pour trouver de quoi revêtir : il laissa tomber son paletot semblable à ceux des officiers de la première guerre mondiale, ainsi que celui plus court rappelant un uniforme de haut gradé de la guerre mondiale suivante puisque ces morceaux étaient trop formels et impersonnels, trop empreint des souvenirs de ses missions consistant à se chercher un employeur pour un travail violent. Et son ensemble « veste-de-cuir-sur-gilet-pare-balle » non plus n’était pas un bon choix : il n’allait tout de même pas faire une descente avec son Tommy Gun! Donc ce fut finalement quelque chose de décontracté et sobre : jeans foncés propres dont le bas couvrait jusqu’aux lacets de ses Rangers, chandail t-shirt noir habituel, avec une chemise en vogue, mi-moulante et gris charbon, à manches longues par-dessus, boutonnées jusqu’au milieu du sternum, surtout pas insérée dans ses pantalons mais plutôt tombant librement et nonchalamment, le tissus marqués de quelques imprimés subtiles, stylisés et représentant surtout une sorte d’écusson grise foncés sur le côté droit de sa poitrine, reprise en plus grand dans son dos, portant entre autre l’inscription « Gatling* All-Star ». Et bien sûr il n’avait pas oublié son classique duo infaillible : l’après-rasage d’un parfum poivré ainsi que plusieurs armes dissimulées, y compris son Desert Eagle dans cette étui attachée contre lui convoquant celle des agents fédéraux. Ceux habitués de traiter avec Le Cosaque s’étonneraient de le voir aussi… aussi… ordinaire, comme s’il avait passé sa vie dans cette routine de boulot en bureau et soirées dans de lounges branchés toute sa vie. Mais lui s’en fichait : il avait une raison de se défaire de son personnage, Ael, il lui offrirait le plus de normalité dont il pouvait faire preuve, c’était tout un cadeau pour des gens qui avaient une vie d’action et de nomadisme comme eux, c’était presque romantique. Le quartier n’était pas reluisant, mais cela, Connor y était plus qu’habitué à ce genre d’endroit, ces rues crasseuses peuplé d’une faune qui était partout la même, dans chaque ville on en trouvait un exemplaire de toute façon. Il traversa à pied la rue qui le séparait du bâtiment en question, pas si difficile à trouver finalement, le son de la musique s’en échappant un peu assourdie, ne laissant pratiquement que les basses vibrantes des airs l’atteindre dans la nuit.

Sans se presser, avec flegme, Jonathan s’infiltra dans l’endroit, accueillit par le brouhaha festif qui y régnait déjà, le mouvement confus étant de plus grande ampleur que ce que Connor avait prévu en sachant que c’était un endroit qu’Ael avait choisi. Pourtant, fidèle à lui-même, les premières choses qu’il chercha de son regard bleuâtre fut les sorties possible du bâtiment, les solitaires un peu trop attentifs à ce qui se produisait autour d’eux ainsi que les regroupements louches et potentiellement dangereux, son instinct lui dictant toujours ces réflexes de prudence. Mais présentement, il n’y avait que trop de joyeux buveurs se poussant, se promenant et dansant au son de la musique et du tintement des verres pour pouvoir y distinguer quelconques éventuels ennemis. Donc le Rhodes Islandais enchaîna très rapidement à la recherche de sa vraie cible, ou en faisant quelques pas dans la foule : l’européenne de son cœur. Il jeta un coup d’œil à sa montre : « 2 :18 am ». En retard? En avance? Il ne saurait le dire… tant pis

Cela lui sauta aux yeux : elle était là, près du bar, radieuse, éclatante dans ces couleurs qui lui allait si bien, provocante à tel point elle était ravissante, et ce l’était encore plus en se doutant qu’elle s’était fait belle pour leur soirée, pour lui en un sens… Connor s’était figé, et lorsque le regard de la policière rencontra le sien, il lui adressa un de ses sourires en coin empreint de cette attitude posée à la fois amusé, sibyllin et charmeuse. Il faut dire que la vue du plâtre banal qui complétait la toilette de la dame avait quelque chose de comique et il dut se retenir, alors qu’il s’avançait vers elle d’un pas assuré et aisé, afin de ne pas ricaner à cette vue. À sa hauteur, avant qu’un des deux ne lâche quoi que ce soit, il se pencha sur elle et lui posa un court mais ardent baiser sur les lèvres en guise de salut, des doigts de sa main pianotant sur la nuque de la femme pour la taquiner. Il ne pouvait aller trop loin, surtout dans un lieu public –bien que ce serait une expérience à tenter un jour ou l’autre- malgré le fait que ces simples contacts lui mettaient l’eau à la bouche et lui éveillait la mémoire des sensations qu’il avait ressentit pas si longtemps auparavant. Alors qu’il se dégagea et prit place en un geste souple et nonchalant aux côtés d’Ael, encore son air vainqueur et détendu transpirant de tous ses traits et mouvements, il lâcha d’un ton désinvolte cette moquerie, d’une voix assez forte pour que le bruit ne l’enterre pas aux oreilles de la femme :


« Je ne savais pas que tu aimais les coins si… vivants… »

Il jeta un coup d’œil par-dessus son épaule, apercevant quelques hommes en complets laissant entendre qu’ils revenaient d’une célébration formelle mais –à en juger par le fait qu’ils étaient ici à festoyer- heureuse. Il nota distraitement ce détail et ajouta tout de même à l’intention d’Ael, mi-amusé mi-surpris, mais pas entièrement sérieux :

« Qu’est-ce qu’il se passe ici, les Boys in Green on gagnés la coupe du monde au foot? Si c’est le cas, ce n’est certainement pas le moment de tenter de les persuader que le football américain c’est beaucoup mieux…»

Il dévoila un peu plus de ses dents perlées en un sourire railleur, ces plaisanteries récurrentes n’étant qu’une autre preuve de son aisance auprès d’Ael, comme si leur longue absence mutuelle et tous les problèmes qu’y s’y rattachaient s’était évaporés sur le moment et que rien n’avait troublé leur passion ardente à en être idyllique. Un sourire de la femme et Jonathan oubliait toutes les balles qu’il avait tiré, les vies qu’il avait prise, ceux qu’il n’avait pas pu sauver à temps, le sang que lui-même avait perdu… Le fait de la revoir signifiait pour l’américain que tout cela n’était pas un rêve, qu’il pourrait à nouveau fréquenter sa pactisane favorite. Des pas se firent à peine entendre dans le vacarme environnant, et l’instant d’après le barman fit son apparition juste à côté d’eux sans réaliser qu’il pouvait déranger dans un moment de retrouvaille.

« Maintenant vous allez commander quelque chose, non? » Fit le barman en lançant en clin d’œil au couple, devinant que McFaith devait attendre le mercenaire.

Un peu froissé par l’interruption alors qu’il se plongeait dans les yeux de la belle, Jonathan se repositionna légèrement sur son banc, adressant un sourire forcé au barman malgré tout : il n’allait pas perdre son civisme alors que l’autre ne faisait que son boulot, c’est juste qu’il n’avait pas envie de voir l’employé leur tourner autour comme un vautour trop enthousiasme et inconscient de gêner. Puis Connor reposa ses yeux perçant sur McFaith, son regard l’interrogeant : voulait-elle rester ici le temps d’un verre ou voulait-elle trouver un restaurant d’abord? Après tout, il n’avait aucune idée des détails de leur petite sortie et s’en remettait entièrement à sa déesse irlandaise, confiance en elle et cela même si elle l’amenait ensuite faire du saut en parachute avec les yeux bandés.



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Alysandre Dornvald

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MessageSujet: Re: Surprise du passé ... [ PV JO & Aly ]   Surprise du passé ...  [ PV JO & Aly ] EmptyJeu 3 Juil - 1:36

    « Alors comme ça tu es comédienne ? Ca fait bizarre, je pensais que les comédiennes étaient plus... vieilles. »

    Le jeune homme qui avait prononcé ces mots comme un nombre trop élevé d'autres personnes durant cette soirée que les effluves d'alcool et un niveau intellectuel ne supportant pas la recherche d'un synonyme à "vieille" - comme "mature" - semblaient dominer n'eut droit qu'à un regard glacé contrastant avec l'humeur habituellement joviale de la jeune femme. Ces répétitions l'agaçait et cette manière d'engager la conversation bien que plutôt burlesque dans les premiers temps s'était rapidement avérée d'une lourdeur peu commune. Les meilleures blagues sont les plus courtes à ce qu'il paraît. Lorgnant vers la sortie, Aly' hésitait à prendre ses jambes à son cou et quitter discrètement les lieux hantés par des gens qui, de toute façon, ne la connaissaient pas ou depuis simplement quelques heures et ne s'offusqueraient pas de son départ plus de cinq minutes. A part Kate, bien sûr. Kate c'était une fille qu'elle avait rencontrée au détour d'un café et avec qui elle s'était tout de suite bien entendue, pas une osmose parfaite mais un compromis cordial entre deux caractères aux multiples points communs. Une amitié, quoi. Et cela avait duré, jusqu'à maintenant en tout cas. Ses humeurs disparaîtraient sans doute après que le soleil aura pointé ses rayons et après que la jeune - vu qu'il fallait le préciser - comédienne aura pris une bonne douche et passé quelques heures sous la couette. Néanmoins, au moment où Jonathan et Ael se retrouvaient, la jeune brune avait envie de faire la morale à celle qui l'avait entraînée ici à grands coups de suppliques pour finalement la délaisser au profit d'un beau jeune homme ami du marié. Aux vues de son sourire, les faits seraient pardonnés en quelques secondes et elles entreraient rapidement dans une description de la soirée de Kate en sa compagnie. Rien de bien grave, en conclusion.

    Sauf qu'il se trouvait que, pour le moment, la demoiselle Dornvald était coincée, bloquée dans cette fête aux accents irlandais. A cause des êtres de toutes sortes rôdant dans les rues - et parfois même les établissements - de la ville, elle ne pouvait rentrer seule à cette heure-là sans s'inquiéter elle-même de son sort. On prétendait que leur moment de prédilection pour sortir était la nuit et voilà donc que les idées reçues l'avaient piégée dans ce pub dont le seul inconvénient était les occupants. Parce qu'à part ça, la jeune femme aimait bien l'allure du pub et avait de toute façon un sens prononcé pour les sorties. Elle n'avait aussi généralement rien contre les quatre murs supportant une bâtisse mais, là, c'était limite si la claustrophobie ne s'emparait pas d'elle. L'atmosphère lui pesait vraisemblablement. Et l'autre, à côté, qui continuait à vouloir obtenir son attention alors qu'elle avait du mal à ne pas lui rire au nez à peine elle entendait trois des mots qu'il alignait avec si peu de style. Peut-être que, finalement et dans une certaine mesure, la fréquentation à dose médicale du milieu théâtral l'avait effectivement vieillie de quelques années, métamorphosée en lui donnant des manières et réflexions plus bourgeoises. Après tout, vu le prix du billet et l'absence de d'efforts pour populariser l'art de la comédie auprès de tous, elle ne côtoyait quasiment que des personnes provenant de ce que l'on appelle les "hautes" classes de la population. Riches, intellectuels ou personnes faussement cultivées. L'art de l'être et du paraître.

    C'est - et heureusement - alors que son esprit sombrait dans la divagation totale et perdait lui-même le fil de ses pensées qu'elle crut voir, assises au bar, deux silhouettes familières ; l'une plus que l'autre. Une femme et un homme proches entre eux et éloignés du monde extérieur. Une attitude aux airs de romantisme. Les chances pour qu'elle croise ici, à cette heure et en même temps deux êtres de son passé étaient infimes surtout que ces deux-là c'étaient officiellement séparés d'autant qu'elle sache. Pourtant ils restaient consistants malgré ses battements de cils répétés dans le but de faire fuir leur mirage. Alors, au risque de passer pour une aliénée, elle délaissa le jeune homme qui déversait son monologue avec la plus louable ténacité et s'avança vers le bar avec le désir d'entendre et de toucher ces fantômes du passé. Juste leur attraper le bras ; pas de lui mais d'elle. Lui, elle ne l'avait vu qu'une fois et, immédiatement et sans raison valable, ne l'avait pas apprécié alors elle n'essaierait pas de frôler sa peau. A vrai dire, paradoxalement à son insouciance frôlant la folie (frôlant seulement, remarquez qu'elle est toujours là et n'est donc pas encore sortie pour entreprendre de rentrer à pieds chez elle) par rapport aux dangers de cette ville, elle éprouvait de la crainte face à ce Jonathan Connor. Elle, c'était différent même si Aly' se rappelait à l'instant qu'il y avait eu un léger froid entre les deux jeunes femmes au sujet d'un homme qui n'était autre que l'interlocuteur d'Ael. Elles étaient - et restaient, Aly' l'espérait - amies. En fait, il aurait sans doute été plus sage de ne pas se jeter sur son épiderme étant donné la réactivité de la policière qui pourrait mal réagir face à cette irruption. Son "copain" n'était pas négligeable non plus. Mais, voyez-vous, l'idée n'effleura même pas l'esprit de la jeune femme qui se précipitait vers eux, pas plus qu'elle ne remarqua qu'ils étaient bel et bien réels suite à l'intervention du barman. Elle se jeta alors presque littéralement sur la jeune femme accoudée au bar s'exclamant quasiment immédiatement avec son sourire d'enfant et ses yeux brillants n'accordant même pas un regard pour Jonathan (et na !) :

    « Oh, Ael ! C'est bien toi ! J'ai cru que j'étais dans une vision hallucinatoire mais tu es bien réelle. »
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Ael McFaith
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MessageSujet: Re: Surprise du passé ... [ PV JO & Aly ]   Surprise du passé ...  [ PV JO & Aly ] EmptyDim 6 Juil - 19:08

_désolé pour le temps réponse


La musique avait quelque d’entrainant, le pied de la l’irlandaise bougeait en rythme. D’ordinaire la foule était un véritable calvaire pour la jeune femme. Elle avait l’esprit bien trop pris pour se préoccuper de ses peurs et angoisses. Elle attendait patiemment, assise sur ce tabouret que l’homme qui avait réapparut dans sa vie, réapparaisse par la porte du bar, l’enlace et l’embrasse. Des baisers, elle en voulait encore. Elle repensa a cette nuit, son corps nus contre le sien. Si elle était restée encore quelques minutes avec lui, elle serait encore allongée dans son lit. Elle ressentait comme un manque, qui lui tiraillait l’estomac. Chaque minutes la rendait de plus en plus nerveuse, elle avait besoin de lui, un besoin illogique et tellement vitale. A chaque mouvement de porte, les prunelles de la belle regardait le visage des personnes qui entrait. Il lui fallut attendre plusieurs minutes avant de voir apparaître celui qu’elle attendait tant. Jonathan Connor, le Cosaque, « son » mercenaire. Il était à elle. L’irlandaise lui fit un sourire en coin, le même qu’il arborait fièrement tout en avançant vers elle. Le regard bleu rappelant les océans du nord se posa rapidement sur son plâtre. Il se moquait d’elle le bougre, ce n’était pas grave elle se vengerait d’une autre façon. Elle voulut lui dire qu’elle était heureuse qu’il soit là, qu’elle n’attendait que lui …il est évident qu’elle ne lui dirait pas cela de cette manière mais avec sarcasme. Elle ouvrit la bouche mais aucun mot n’en sortie. Les lèvres de Jo étaient sur les siennes. Ce fut un court baiser mais suffisamment bon pour lui rappeler leur petit jeu à l’hôtel. Elle aurait aimé être ailleurs à ce moment précis, dans un endroit plus intime. Elle posa ses mains sur son torse avant qu’il se retire pour s’asseoir auprès d’elle. Elle se rendit compte que même si la foule l’oppressait à ce moment précis, tant que le corps du mercenaire était contre le sien, le reste n’aurait aucune importance.

Un endroit vivant, il pointait du doigt un des nombreux problèmes de la belle. Elle n’aimait pas les fêtes, les ressemblants … elle n’avait juste pas prévu que le patron du bar laisserai cette espace qui d’ordinaire si calme deviendrai une fiesta réunissant des irlandais pour festoyer d’un heureux événement. Le mariage, une création religieuse dont utilité n’est qu’administrative. Pour les catholiques, c’est évidemment bien plus que ça … Sa bouche fit une moue de désapprobation en entendant la moquerie de Jonathan. On ne se moquait pas du football, ni du Rugby, les deux sport les plus regardait pas un irlandais ou une irlandaise. Elle connaissait suffisament le mercenaire pour éviter de prendre cette remarque comme une insulte.


« Non, c’est juste un mariage à l’irlandaise … . Si c’était un match de foot, ils ne seraient certainement pas habillé de cette manière … »

Elle pointa du doigt certain invité qui portait des costumes sombres, la chemise ouverte, dépareillé pour la plupart. Les hommes, tout comme les femmes étaient joyeux, levant leurs verres à chaque occasion. Elle se mit à sourire, se moquant de Connor et de son manque d’observation. Le barman s’était rapproché d’eux, leur demandant s’ils désiraient commander. Ael tourna son visage vers l’homme, réfléchissant un instant à se qu’elle désirait. Un autre baiser de Connor ? Elle pourrait attendre un peu, une bière ? Mieux une Guinness. Non, elle savait se dont elle avait envie sur le moment et elle allait faire gouter à Connor une bière de chez elle, de son pays. De mémoire, elle ne se souvient pas de lui avoir fait gouter la Stout.

« Il faut que je te fasse gouter quelque chose mon amour !! » dit elle en se penchant vers le barman « Deux Stout »

Le barman acquiesça de la tête avec un sourire aux lèvres. Ael était enthousiaste de pouvoir faire expérimenter une nouvelle chose à Connor. Elle posa sa main sur le bras de Connor, caressant, ne quittant pas des yeux le regard du mercenaire.

« Après avoir gouté cette bière, tu aura peut être envie de découvrir l’Irlande »

L’Irlande, elle n’avait pas mit les pieds depuis un sacré bon de temps. Un jour elle y retournait, pour revoir sa maison, la tombe de ses parents, les vallées et la mer du nord. Penser à son pays la rendait nostalgique. Elle posa son regard sur le barman qui remplissait les verres du liquide brun avec douceur, fait toujours en deux temps. C’était tout un art de servir une bière irlandaise. Après cette Stout, ils iront manger en amoureux, dans un coin tranquille. Brusquement, un éclair, une voix. Une inconnue c’était jeté sur elle, Ael lui aurait surement fait une prise de défense à briser le bras mais cette voix si familière la laissa perplexe. La voix d’une amie, une amie de longue date qui surgisait de son passé, de ses années où elle était à New York. Elle connaissait cette voix pour l’avoir entendue des miliers fois sur une scéne de théâtre … Lorsque l’inconnu aux long cheveux brun la lâcha elle ne put que constater le visage d’Aly, car c’était bien Aly, Alysandre Dornvald. Ael resta un instant muette ne sachant quoi répondre. Après quelque seconde, la policière se mit à sourire :

« Mon dieu ! … Aly ! » Dit elle avec émotion, la reprenant dans ses bras. « Bon sang que fait tu à Chicago ? » demanda t’elle en relâchant son étreinte. Ael avait été très mal pendant un bon moment à New York, en grande partie parce qu’elle pensait que Connor était mort. Aly comme toute bonne amie avait été là, essayant de remontrer le moral de l’irlandaise. C’était peine perdue, la peine qu’avait ressentie la policière l’avait détruite, alcool, sa mise à pieds à son travail, la mort de son chat Plume n’avait rien arrangé. Puis un jour Ael laissa un message sur le répondeur d’Aly lui disant qu’elle était mutée ailleurs sans préciser toute fois l’endroit. L’irlandaise lui avait promit de la rappeler dés qu’elle se sentira mieux. La jeune femme sentait mieux mais seulement depuis ce soir. Le destin avait prit l’initiative de réunir les deux demoiselles sans aucune interventions de leurs part. Elle avait tant de chose à lui dire.

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MessageSujet: Re: Surprise du passé ... [ PV JO & Aly ]   Surprise du passé ...  [ PV JO & Aly ] EmptyMer 9 Juil - 6:03

((HJ: hummm, ça a prit un peu de temps, désolée .__.'' ))

Oh oh il avait touché une corde sensible avec sa moquerie sportive, au point ou il fut quelque peu surpris -comme un anthropologue devant un phénomène social particulier- que la très clichée et stéréotypée fierté de supporteurs du Royaume-Uni. Jonathan ne fit pas tout un plat de la réplique de la femme : il savait déjà que ce n’était pas un évènement sportif, il l’avait deviné en scannant la foule, et s’il usait de sagesse rétrospective, l’hypothèse du mariage aurait dut lui venir en tête tout à l’heure. Il était un homme sans grandes traditions ni sans grand rituel symbolique, un impie dans un pays chrétien protestant propulsé rapidement loin de l’influence de parents : l’annonce qu’il s’agissait d’un mariage qui était ainsi célébré le laissait blasé… Et aussi, il avait assisté à une célébration de ce genre dans un petit village mexicain, et Connor pouvait dire que ça c’était mouvementé, cacophonique et arrosé à l’extrême malgré la chaleur étouffante.
En fait, son sourire moqueur lui était plutôt resté au visage car il ne put s’empêcher d’imaginer Ael en Hooligan, avec le visage peint en un vert criard et mal appliqué qui s’agençait mal à celui d’un chandail de foot trop long qu’elle porterait, le tout en hurlant comme une sauvageonne au lourd accent des encouragements, des défis et des jurons corsés.

Ce fut donc avec une telle image mentale qu’il posa un regard amusé sur la déesse du lit « King size » alors qu’elle ne se dérangeait moins de l’interruption du barman et en profitait pour décider de faire découvrir à Connor quelque chose de son pays à elle. Des Stouts… il en avait entendu parler, en mal cependant : McFaith pourrai se venger sournoisement, tout comme elle pourrait lui faire une agréable surprise, comme pour ce whisky qu’elle lui avait fait goûté du temps avant son amnésie sévère… Le barman repartit leur préparer la boisson, une main fine sur le bras du mercenaire le convoqua au moment présent et à la belle devant lui à le regarder avec une passion qui donnait faim d’elle, si bien que le Rhodes Islandais se surpris à répondre de boutades avec sa voix se faisant masculine et caressante, espiègle surtout, :


« Qui sait?... Mais je dois te dire que si toutes les Irlandaises sont... charmante comme toi, alors c’est assuré : je plis mes bagages et le vais sur le champ habiter là-bas! »

Pourtant, avant que Ael puisse répliquer au léger ricanement et aux moqueries malines du Yankee, une personne supplémentaire fila à toute vitesse dans son champ de vision pour s’interposé et se coller sur l’irlandaise. Les cris que cette personne lâcha étant la seule chose qui fit en sorte que Jonathan ne sorte pas en un éclair de réflexe deux de ses armes cachées. Cela ne garda pas le pactisan de cette vague d’adrénaline, de surprise et de méfiance qui le mit aux aguets sur le champ : il s’était lentement levé de son tabouret, une main crispée sur le comptoir et l’autre se faufilant au revolver rangé dans son holster d’épaule dissimulé sous sa chemise. Quoi qu’il stoppa net son geste lorsqu’il vit que la nouvelle venue étreignait Ael avec un débordement émotionnel, mais qu’en plus elle paraissait familière aux yeux de l’homme. « Aly » Ael avait appelée cet autre? Connor demeura interdit, les sourcils froncés d’un air perplexe alors qu’il fouillait sa mémoire à vive allure, jusqu’à ce que finalement la fameuse Aly s’écarte de l’étreinte de l’irlandaise et permit du coup au mercenaire de mieux voir son jeune visage… Alysandre Dornwall, non Dornvald, Alysandre Dornvald, Aly…

La vue de ses traits fins et presque exotiques -en considérant le tracé de ses sourcils et la morphologie de son visage-, mais surtout de la saisissante couleur de ses iris, lui remit immédiatement en mémoire l’amie chère de McFaith, une jeune femme qu’il avait vu quelques fois l’an dernier. Peut-être était-ce pour sa vivacité, ou puisqu’il sous-estimait sa maturité et surestimait sa fragilité, ou alors d’un ombre d’esprit paternel venant du fait que –même s’il n’en avait pas l’air et qu’il ne le révélait à personne- Jonathan était assez âgé pour être le père de cette Dornvald, mais le mercenaire ressentait toujours l’envie de se comporter avec une quasi docilité envers elle, il aurait voulut être conciliant si on veut. Mais le problème fut que, pour une rare fois, ses sentiments n’étaient pas réciproques : depuis le début, en fait depuis que son métier fut mentionné lorsqu’il rencontra Ael mais aussi Alysandre en revenant d’une mission et qu’il lui fut inévitable d’en parler un peu, il avait sentit de froid entre eux, tel un rideau de malaise frôlant l’opaque. Il avait dut l’effaroucher, la choquer ou peu importe, chose certaine elle lui avait même déjà demandé la différence entre ce qu’il faisait comme métier et ce qu’un tueur à gage sanguinaire faisait lui, lui mentionnant le fait qu’un mercenaire en tant que tel est supposer combattre dans les rangs d’une armée au lieu de traquer et tuer en solitaire et à contrats… Elle lui avait posé une colle, elle avait menacé sa conviction de faire le bien en assassinant ainsi, elle l’avait vexé et le faisait cent fois plus en le considérant comme un monstre, en l’ignorant comme elle le faisait à l’instant même.

Au moins Ael semblait contente de revoir une vieille connaissance, c’était déjà cela… Et Jonathan se rassis lentement sur son siège, voyant que les deux femmes avaient quelques détails à discuter seulement entre elle, acceptant sans difficulté de jouer au meuble inutile pour l’instant après tout : ce n’est pas parce qu’il n’a aucun vrai ami et qu’il se qualifie de « socialement désintéressé » que cela veut dire qu’il ne comprend pas les implications de l’amitié. Un pâle sourire forcé tirant légèrement ses lèvres –une moue ne collerait pas au décor de festivités et de joies- Connor patienta un peu, jusqu’à ce que l’attention des deux femmes revienne un peu plus sur le moment présent. Le Rhodes Islandais en profita pour subtilement se faire remarquer : il avança légèrement plus près du comptoir du bar, laissant son tabouret racler le sol juste assez fort pour percer le brui enterrant de la fête irlandaise, mais pas assez pour que cela paraisse délibéré. Et au moment où l’amie d’Ael tourna les yeux instinctivement pour prendre connaissance de sa source, Jonathan capta son regard en lui adressa un léger hochement de la tête, un discret signe de la main n’impliquant que deux ou trois doigts et un sourire sobre et réservé pour la saluer.

Ok, il n’avait toujours pas gagné la sympathie de l’autre et ce fut assez pour blesser l’orgueil de l’homme, assez pour qu’il se dise -mentalement renfrogné- : « Tant pis! Elle vient ruiner nos plans de sortie de toute façon… ». Connor se redressa sur son siège, se raidit presque, perdant un peu de sa désinvolture décontractée qui l’avait transporté ici avec l’enthousiasme de passer de bons moments avec sa policière chérie pour insensiblement redresser les murs de sa farouche et froide dignité de Cosaque. Et comme dans un merveilleux sitcom, le barman choisit ce moment pour mettre la touche finale sur les deux stouts puis les livrer à ses clients du couple dérangé : Jonathan reprit encore un peu plus de son sérieux d’inaccessible alors qu’il remerciait l’homme et saisit le verre qu’on lui avait glissé sous le nez pour en faire l’inspection avant l’éventuelle dégustation. Un liquide d’obsidienne… non pas vraiment : c’était un peu plus bronze sous la lumière, plus opaque et foncé qu’un Rhum and Coke, et la mousse au sommet rappelait une crème fouettée dense et voluptueuse, ornée d’un petit motif racé à même les bulles. Sans lever ses yeux couleur glacier sur la jeune comédienne – s’il se souvenait bien de ses histoires- il prit au moins la peine d’être poli malgré que le cœur n’y était pas vraiment : d’un ton neutre, détaché, Jonathan lui demanda :


« Je vous offre un verre à vous aussi, Dornvald? »
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